La relation au public

Tra­vailler avec une par­ti­ci­pa­tion active du public demande une véri­table impli­ca­tion phy­sique de cha­cun. Pour évi­ter toute ins­tru­men­ta­li­sa­tion – le public n’est pas un ali­bi, ni un figu­rant gra­tuit – il y a néces­si­té d’échanges hori­zon­taux. Ce n’est pas l’artiste qui s’adresse au public (sous-enten­du du haut vers le bas), mais bien une rela­tion d’égal à égal que nous recher­chons. Cha­cun doit y retrou­ver une part de son inves­tis­se­ment humain.

L’artiste est là dans la cité, comme tout un cha­cun, mais lui a pour ambi­tion de construire un che­min, des pas­se­relles entre les citoyens. Il ne façonne pas le monde, il façonne sa propre vision du monde, et il la par­tage. Notre asso­cia­tion tra­vaille avec tous les publics (des plus jeunes enfants aux adultes en pas­sant par des publics en dif­fi­cul­tés phy­sique ou psy­cho­lo­gique).

Chaque lieu, chaque pay­sage est façon­né par l’humain qui le tra­verse, le construit, l’observe : là est la matière de nos dési­rs artis­tiques.