en quelques mots

Benoît Sicat est plasticien-jardinier. Qu’il mette en scène des films, des spectacles, ou des œuvres plastiques, chaque fois son inspiration lui vient du paysage. Le paysage étant entendu comme construction de l’homme autant qu’oeuvre du temps. Il se joue des frontières entre création artistique et culture de la terre comme pour rendre sensible le jardin-monde dans ses variations infinies.

Ses œuvres picturales, sculpturales et photographiques s’invitent dans des espaces publics et diversifiés. Certaines d’entre elles naissent directement de la terre, telles Le terrier – qu’il creuse dans un talus d’argile à l’abri d’un arbre pour accueillir ici un cinéma underground ou une galerie d’arts primitifs, là des musiciens improvisateurs – ou encore Les telluriques, diapositives ayant vécues sous terre le temps d’une métamorphose argentique.

Il a créé Le jardin du possible (en 2002) et La réserve (en 2009), spectacles-paysages tout public à partir de 18 mois, en tournée en France et en Europe.

Le jardin en marche, qu’il a réalisé en 2005 comme un journal de bord sur une année complète, raconte une année de jardinage, de créations et de rencontres, le film a reçu le prix du jury au festival de Douarnenez en 2006.

Depuis 2008, il a initié un projet de recherche entre art et paysage intitulé Terres de passages, en s’associant à des chercheurs et artistes, pour créer des jardins partagés (comme à Lorient avec le Grand Théâtre en 2008), des scénographies horticoles (festival « Les tombées de la nuit » 2009) ou encore des GARDENMOBILE (3 véhicules cultivés de plantes sauvages, créés pour « l’art dans les chapelles », été 2010).

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