Plongeons ?

Plongeons ?

Nous vivons (comme la majorité des Français et même de la population mondiale), entre parenthèses. Drôle de truc.

Nous avons sauté à pieds joints, sans crier gare dans un entre temps. Nos vies sont en suspens, au bout du plongeoir. Le grand saut, celui qu’on attendait, attend toujours, sur le seuil. Nous ne regardons ni en haut ni en bas. Plus de sensations de vertige. Nous regardons devant et derrière.Le seuil s’allonge, s’étire, se tend, s’étend infiniment… 

Nous, nous étions surentrainés, presque des athlètes de haut niveau, sur le bout de la planche du plongeoir de 10 mètres, près au saut de l’ange sans les ailes… 

et puis bon, on est descendu par les escaliers contraints par la gravité et un virus, marche après marche, en faisant bien attention de ne pas glisser.

C’est certes moins exaltant. 

Pour le moment la piscine est fermée, le plongeoir en réfection, ils badigeonnent les sols, les murs de chlore, de javel et de gel hydroalcoolique. On attend les masques et les tubas, on attend même des bouteilles d’oxygène.  

Le Grand Saut reste dans le pédiluve. Il vous éclaboussera peut-être et nous l’espérons, le 2 octobre au Sabot d’or à Saint Gilles, les 17 et 18 octobre au centre culturel Jacques Duhamel de Vitré, les 5 et 7 novembre au grand Cordel MJC à Rennes, en Mars à Couëron, en Avril à Chevilly la rue et au festival Eldorado à Lorient…

Bon pour l’heure, on va prendre une douche et nous vous proposons un clip ici